New Start? [Pv Libre]

Messages : 24 Date d'inscription : 05/06/2011 Localisation : Dans L'Abri

Dix ans, cela faisait dix ans qu'il était mort. Lui c'était celui qui lui avait donné tant d'amour, tant de son temps. C'était son défunt petit-ami celui avec qui elle avait eût tant de projets. Fonder une famille, vivre paisiblement, comme tout à chacun.Mais tout cela s'était envolé tel un nuage de fumée, il y a une dizaine d'années. Sa vie s'était comme arrêté suite à cette explosion. Elle avait perdu la seule personne qui comptait réellement pour elle.Dix années et elle n'y arrivait pas, elle ne pouvait pas tourner cette page.
Un homme l'avait sortit des décombres,dix années auparavant.Elle s'était débattue, aurait tant voulu rester là sous les décombres, et rejoindre celui qu'elle aimait. Mais son destin n'était pas celui-là. Elle avait été sauvée par cet homme Au fond, elle lui en avait voulu pendant un long moment, puis, leur avait pardonné. Au fond, il avait agit avec humanité.Aider une personne en détresse n'est-elle pas la première réaction qui nous vient à l'esprit?Durant ces dix années, cet s'était rapproché d'elle, elle ne savait guère pourquoi, peut-être par simple compassion? La jeune femme s'était liée d'amitié avec John Waller. Malgré la présence de cet ami, rien n'y faisait, plus les jours passaient plus elle sombrait dans la dépression, cette blessure était toujours là, avait l'impression de ne pas cicatriser. Elle n'en pouvait plus, plus de faire comme si tout allait bien, de faire semblant. De sembler heureuse, alors qu'au fond, elle n'était plus rien, juste une âme détruite en mille morceaux.Elle n'en pouvait plus de voir les jeunes mamans, là avec leurs bébés dans les bras, de voir des couples s'enlacer. Pure Jalousie? Non loin de là, Pure Injustice!La mort avait frappée comme ça par hasard celui qu'elle aimait, c'était ma faute à pas de chance, mais elle n'en pouvait plus, la seule chose à laquelle elle pensait c'était le rejoindre. Elle rentra dans sa "chambre" attrapa un papier et un crayon et écrivit une lettre:

"Chers Survivants,
Voici quelques mots pour vous dire merci,
Merci de m'avoir accueillit parmi vous pendant ces dix années.
Sachez qu'-où je suis, je suis heureuse, je suis bien. Je veille sur vous.
Ari"

Après avoir écrit cela, elle glissa le mot dans une enveloppe qu'elle cacheta et écrivit dessus : "A Lire".
Puis attrapa un couteau et se fit une entaille dans le bras, laissant couler son sang...

La veille de l'entrevue avec Gordon S. Feld, John Waller faisait ses rondes habituelles dans la zone commune de l'abri.
Il arpentait les couloirs en tenue sombre, holster contenant un Colt M1911 attaché autour de la jambe droite. L'esprit déjà occupé par sa future rencontre de demain avec le dirigeant de l'abri, il repassait ses arguments en revue. Celui des médicaments était sûrement le plus pesant : il suffisait qu'une épidémie frappe l'abri et s'en était finis.
Il arriva dans le couloir des quartiers féminins. Cet endroit était toujours très calme et John ne s'y attardait guère. Il passa devant plusieurs chambres avant que quelque chose ne retiennent son attention.
Des gémissements puis un silence brutal. Posant sa main sur la crosse de son arme de poing, il crut d'abord à une agression.
Les agressions n'était pas fréquentes dans l'abri. Les gens avaient appris à vivre ensemble et à régler leurs problèmes pacifiquement. Cependant, il arrivait parfois que les gens en viennent aux mains. La garde était là pour ça.
Il s'avança donc vers l'origine des bruits. La porte, qui était entrouverte, était familliére à John. C'était celle d'Ariane, une femme qu'il avait sauvé dans le métro dix ans plus tôt, avant la fermeture définitive des portes.
La jeune femme était dépressive depuis. John s'était fait une tâche de veiller à ce qu'elle ne fasse pas de bêtise. C'est donc assez anxieux à l'idée de ce qu'il allait trouver à l'intérieur qu'il se dépêcha vers la porte et l'ouvrit d'un grand coup.

La jeune femme était au milieu de sa chambre, le bras sévèrement entaillé. La blessure était volontaire, d'ailleurs Ariane tenait toujours un couteau à la main.
John lâcha la crosse de son arme et se précipita vers la blessée.Il appliqua une main sur la blessure, en compressant pour le sang ne sorte pas trop. Elle avait besoin de soin.

"Ariane, ce n'est pas comme ça que tu résolveras tes problèmes..."

Il chercha de sa main libre un mouchoir dans ses poches afin de faire un bandage provisoire, le temps d'aller à l'infirmerie...
Mais il savait en même temps qu'elle ne se laisserais pas faire. Il se prépara donc à contrer la fureur de la jeune femme.

Messages : 24 Date d'inscription : 05/06/2011 Localisation : Dans L'Abri

Que faire? Se débattre? Si seulement elle en avait eût la force la jeune femme l'aurait fait, mais face à Waller elle n'avait aucune chance. Elle le regarda droit dans les yeux et dit :

-pourquoi refuses-tu de me laisser partir? Il y a dix ans j'ai tout perdu.
C'est comme si je devais tirer un trait sur toute ma vie. Je ne peux pas. Je le veux. Il me manque tellement, dix années que je suis ici. Quand je vois des couples, des enfants, j'ai énormément de mal, ça me ronge, ça me tue. Tu ne peux comprendre, Tu ne vis pas cela. Toi tu as une famille...

Elle s'assit à terre craignant de tomber dans les pommes. Elle avait la tête qui tournait.

Elle continua :
-John pourquoi me refuser mon bonheur? Je te remercie d'avoir été là pendant dix ans, mais quelqu'un de "normal" aurait fait son deuil depuis longtemps. Lui et moi étions si complémentaire... Il était ma moitié , on allait se marier....J'attendais ça avec tellement de joie, et voila, on me l'a enlever. Depuis mon coeur bat mais je ne vis plus.Le sang que tu as vu couler tout à l'heure, est comme gelé dans mes veines depuis sa mort... C'est l'enfer. (song :Là)

Une ombre, c'est ce qu'elle était dans l'abri. Elle n'y avait aucune fonction spéciale. Elle se rendait rarement dans les quartiers communs, par crainte de voir des couples et de raviver la douleur.
Tout ce qu'elle faisait, c'était le dessiner, lui, son amour perdu.
Déprimant, et sombrant peu à peu dans la folie...

Messages : 4 Date d'inscription : 12/06/2011 Age : 34 Localisation : Newcastle

Voilà dix années que la dernière vision de Washington DC qu'avait vécut Melliane venait la hanter tous les jours. Cette image d'une immense boule de feu s'élevant sans limite emportant avec elle sa mère, son père et son ancienne vie pour la laisser dans un enfer d'un nouveau genre : la folie, les peurs et la solitude. Le médecin avait réussit a la faire rentrer a l'ultime moment ou la bombe s'était écrasé sur DC au-dessus d'un des premiers building. Cette flamme s'éleva a une vitesse incroyable jusqu'au ciel et une intense onde de choc se fit sentir au moment ou les derniers militaires fermaient cette porte au dernier moment. Chacun retint son souffle pendant que les bombes tombaient sur Washington, un lourd silence s'était levé de l'abri et aucun son n'étaient perceptibles de la part des êtres vivants qui étaient venus se protéger dans l'abri. Quand soudain, pendant une accalmie de la chute des bombes, un enfant se mis a pleurer a chaudes larmes. Ce son révéla la tristesse du monde et les réelles émotions que chacuns ressentaient et rapidement un écho des voix des adultes vint au secours de l'enfant en lui promettant que tout irais bien. Melliane ne pus s'empêcher de sourire a cette charité quand soudain elle se rappela que sa mère était rester dehors, elle se débattit de toutes ses forces mais le médecin l'empêcha de commettre la folie d'essayer d'ouvrir les portes et d'aller a son "secours". Pendant des jours et jours, Melliane pleurait dans la chambre qui lui avait été accordé par les autorités de l'Abri, elle était extrêmement chanceuse car personne ne l'avait obligée a avoir quelqu'un avec elle jusqu'au jour ou elle finit par avoir faim et soif. Elle se leva et s'approcha de la porte blindée qui lui faisait office de porte d'entrée, au moment ou elle approcha sa main de la sorte de clanche d'ouverture, elle se rappela les flammes nucléaires s'élevant dans le ciel en pensant a sa mère et a son père. Elle s'écroula sur ses genoux en larmes, en murmurant le nom de sa mère et de son père. Elle se rappela leurs visages souriant pendant qu'elle essayait vainement d'essuyer ses larmes...

Alors qu'elle était sur ses genoux prête a se rendre a la folie de la solitude et aux bras de la mort, le médecin qui lui avait sauvé la vie rentra par la porte avec sa ration et sa gourde d'eau quotidienne. Lui s'assit sur ses genoux et la pris dans ses bras en lui murmurant que malgré tout ce qu'il lui arrive elle aura toujours des gens sur qui compter. Pendant plusieurs jours d'affilés, une longue routine s'était mise en place dans la chambre personnelle de Melliane : pendant qu'elle se préparait pour une journée d’ennuis, lui venait et apportait les rations et l'eau afin qu'il rigole l'un avec l'autre avec tout et rien. Il lui racontait sa journée et a quoi ressemblait ses quartiers et elle lui racontait des anecdotes idiotes a son sujet. Melliane mis plusieurs mois avant de pouvoir mettre un pieds dehors, pour combattre sa peur de l'extérieur et de sa folie. Son premier pas ne se révéla néanmoins pas si terrible que sa et elle recommença les mêmes sorties jours après jours en rencontrant de nombreuses personnes de l'abri, rapidement un réseau de connaissance se fit dans le petit district ou ils étaient et rapidement un système de partage s'était mis en place afin de pouvoir prévenir des éventuelles pénuries a venir car comme leurs disaient les plus âgés, le pire n'était pas la vie dans l'abri mais la condition de celle-ci. Melliane appris a faire confiance et a connaître des gens, elle était en quelque sortes la meilleure amie de tout le monde mais elle se débrouillait pour ne jamais se retrouver seule avec quelqu'un, elle préférait soit la compagnie d'un groupe soit être seule pour réfléchir. C'est a l'âge de 12 ans que l'attitude de la jeune enfant changea du tout au tout, lorsqu'elle entendit sa voisine de palier se "battre" avec son mari. Elle courut et ouvrit la porte en trombe en criant de toutes ses forces d'arrêter cela, l'homme n'en eut que faire de ce que voulait la jeune fille et il continua a a frapper la jeune femme jusqu'au moment ou la garde finit par venir quelques minutes plus tard alerter par le bruit.

A partir de ce jour, Melliane devint en quelque sorte une détective, elle notait sur des feuilles de papiers bien cachés que lui offrait son meilleur ami le médecin. Elle étudia toutes les informations que les gens entendaient ou savaient au sujet de cet abri et elle se mis a noter dans sa tête tous les endroits potentiellement dangereux autour de son district et elle fit une carte très détaillé de celui-ci en l’agrandissant petit a petit grâce a chaque détail que les gens lui offraient. Rapidement et au bout d'a peine quelques semaines de dur labeur de collecte d'informations et de nombreuses soirées a dessiner relativement bien sur des feuilles, Melliane créa son propre plan des cinq districts de l'abri que chacun connaissaient et elle entrepris de vérifié certains point pas très clairs dans son plan. Elle demanda de l'aide a certains enfants friand de s'occuper et aussi d'aventure afin de trouver les soit disant salles abandonnées derrière les conduites d'air. En quelques jours, ils réussirent a trouver une des premières salles qui devint pour la plupart des enfants le QG du groupe d'exploration, de cette première salle ils trouvèrent de nombreux objets afin de crée des meubles sans se blesser : des morceaux de bois cassé tenant encore debout servant de bancs ou des pierres relativement plates pour pouvoir s’asseoir. Quelques années plus tard, alors que la plupart des enfants étaient âgé de 15 ans (comme Melliane) ils trouvèrent cette pièce très spéciale ou de nombreuses cibles en métal étaient sur le sol. Pour rire et pour s'occuper naquit le premier jeu de l'abri, réservé aux enfants : le tir aux cibles. Rapidement des concours de distance et de précision s'instaurèrent et étrangement douée pour ces derniers, Melliane réussit haut la main tous ses concours et acquis son célèbre surnom de "Sharp".

Des années après ces évènements, et aujourd'hui. Melliane sortit de sa chambre avec son plan plié dans sa poche, elle prévint ses amis qu'elle allait marcher pour noter les déplacements de gardes et ses derniers lui adressèrent un signe de tête pour dire qu'ils avaient compris. Elle marchait donc dans ce long couloir qui continuait sur 20 mètres afin d'arriver a l'autre bout d'où dans une succession de couloirs et de chambres, elle finirait par atteindre la salle commune. Mais étrangement attirer par un bruit étrange et étouffé de lame touchant le sol, elle courut se porter au secours de la personne surement blessée. Elle arriva derrière un garde, et surprise elle faillit lâcher un hochet de surprise. Elle ralentie son allure et prenant ses feuilles elle nota patiemment ce qu'elle avait vue et l'attitude du garde. Elle le suivit donc a pas feutrés et arriva a sa suite dans une chambre ou reposait une femme le bras ensanglanté. Melliane faillit avoir un haut-le-cœur mais ce dernier refusa de sortir, elle nota sur sa feuille le nom de l'habitante : Ariane Espara et entrepris de collecter plus tard des informations sur elle. Elle attendit que le garde se presse a son chevet et lui pris le bras en le pressant pour empêcher l'hémorragie de se propager et qu'il lui parle avant de rentrer en se posant le dos contre l'encadrement de la porte. Elle soupira bruyamment et pris un air détacher avant de dire d'un ton calme et réfléchit a Ariane :

"Tu penses vraiment qu'il désirerait que tu meurs bêtement comme cela alors qu'il c'est surement démené pour t'offrir la chance de survivre? Ne sois pas égoïste! Des gens comptent sur toi! Regarde ce garde qui c'est pressé pour t'aider! Notre nouveau monde a besoin de toi tu ne crois pas?"

Melliane soupira une dernière fois avant de se retirer de la porte pour se mettre dos au mur en face des deux protagonistes, elle s'assit sur ses fesses sur le sol, en descendant le long du mur. Elle les regarda fixement avant de noter ce qu'elle venait de dire a l'attention de Ariane afin de la noter comme étant une personne instable qu'il fallait surveiller. Elle ferma les yeux un instant et se frappa la tête sur le mur une fois qui résonna bien dans la pièce. C'est alors qu'en ouvrant les yeux, elle reconnut le garde : John Waller. Elle s'empressa de se relever et de glisser un duplicata fait main de sa carte et de ses données sur les gens de l'abri. Elle lui sourit en lui chuchotant a l'oreille qu'elle aimerait participer a sa sortie en tant que Cartographe. C'était une excuse mais elle savait de par ses informations que les réserves se vidaient et que les médecins avaient besoin de médicaments...

Alors que John sortait le bout de tissus de sa poche, une femme entra dans la chambre. Du coin de l'oeil, John reconnu Melliane, une jeune femme qui passait son temps à fureter partout et à récolter des informations. Elle tenait d'ailleurs ses feuilles et un stylo à la main. N'ayant pas vraiment envie de faire office de scoop, John fronça les sourcils et entreprit de faire un bandage à Ariane, malgré ses protestations.
Il allait d'ailleurs lui répondre, mais la femme qui était dans son dos la devança.

Citation :: "Tu penses vraiment qu'il désirerait que tu meurs bêtement comme cela alors qu'il c'est surement démené pour t'offrir la chance de survivre? Ne sois pas égoïste! Des gens comptent sur toi! Regarde ce garde qui c'est pressé pour t'aider! Notre nouveau monde a besoin de toi tu ne crois pas?"

Elle n'avait pas tort, et John s’apprêtait à sortir quelque chose de ce genre. Melliane passa ensuite dans son dos et s'appuya contre le mur, avant de se laisser tomber. John la remercia d'un hochement de tête. Il s'adressa alors à Ariane :

"Nous sommes une grande famille ici. Beaucoup de personne ont encore besoin de toi. Et sincèrement, pense tu que se serait ce qu'il aurait voulu ?"

C'est vrai. Si cet homme l'aimait vraiment, alors il aurait préféré savoir sa belle en vie et en sécurité dans un abri, que morte. John espérait lui faire changer d'idée. Il ne serait pas toujours là pour l'empêcher de se tuer. Notamment s'il sort en dehors de l'abri. il serra fort le bandage pour arrêter l'hémorragie.

Un bruit sourd sortit John de ses pensées. Il se retourna et vit que Melliane s'était claquée la tête contre le mur. Il n'avait pas vraiment besoin d'une blessée en plus. Tout en la fixant d'un air perplexe, il la vit se lever et s'approcher de lui. Elle lui donna alors des papiers dans les mains et lui demanda de faire partie de l'expédition, en temps que Cartographe.
Comment savait-elle ? Seul John et quelques gardes étaient au courant de ses projets. Il jeta un coup d'oeil rapide aux papiers et distingua une carte de l'Abri. La carte était très complète, elle contenait même des endroits que John ne connaissait pas.
Ses sourcils se haussèrent de surprise. Il regarda alors rapidement les autres fiches et vit qu'il s'agissait de renseignements sur tous les habitants de l'abri. Même lui !
C'était déroutant et impressionnant à la fois.

Il hésita quelques secondes puis rendit le tout à sa propriétaire.

"Je vais accompagner Ariane à l'infirmerie. On en parlera après"

Il se tourna alors vers Ariane, qui semblait toujours dans un état de grande détresse.

"Ariane, il faut aller à l'infirmerie. Ta blessure est sérieuse. Allez, lève toi et on y va. On pourra parler sur la route si tu veux"

[HS] Désolé si c'est pas top, je suis en manque de temps, j'ai fait ça à toute vitesse ^^' [/HS]

Messages : 24 Date d'inscription : 05/06/2011 Localisation : Dans L'Abri

I am Here... Je suis là. Si seulement... Seulement elle pouvait ne pas être là. Au fond Ariane était là mais sans être réellement là. Sa présence n'était que matérielle. Son esprit était ailleurs. C'est comme si il cherchait à fuir. Mais au fond que cherchait-il à fuir? Cherchait-elle à se fuir elle-même? ou bien était-ce cet endroit dans lequel elle vivait depuis dix ans?Ou encore tous ces gens avec qui elle vivaient? Elle ne le savait pas elle . Fui le réel pour vivre dans l'abstrait, l'imaginaire, paraît être une bonne solution, quand le réel ne se résume qu'à un monde noir. Tout bat de l'aile, rien ne va .La mort? Non cela serait trop beau presque un idéal. Et cette idéal, Ariane désirerait plus que tout l'atteindre. L'atteindre pour être avec lui. Passer du temps dans ses bras. Mais son heure n'était pas encore venue. C'était surement la raison pour laquelle John était venu la voir. "Ariane, ce n'est pas comme ça que tu résolveras tes problèmes..." lui avait-il dit. Elle avait contestée .Puis une autres personne était arrivée. Ariane s'arrêta un moment sur l'arrivante. Elle ne la connaissait guère. Sans doute fréquentait-elle les communs quand elle n'y était pas... Après tout la Jeune femme ne passait que très peu de temps en public, préférant rester seule dans sa chambre et penser à lui , celui qui lui manquais tant. Why she prefers stay in her bedroom? [pourquoi préférait-elle rester dans sa chambre?] Peut-être tout simplement car elle n'arrivait pas à tourner cette page. Toutefois la douleur s'atténuait peu à peu au fil du temps.Peut-être qu'au fond, elle n'était pas si indifférente à l'attention que lui portait les autres...

Peut-être était-ce sa seule raison de vivre.La jeune femme avait tout perdue dans l'accident. Elle n'était autre qu'elle même... Pur assemblage d'os, de peau, de muscles, doté de la capacité de penser, et de raisonner par soi-même. Elle était une femme. Femme certes, mais seule... Non elle n'était pas la seule réfugiée loin de là... Mais malgré tout elle se sentais isolée...Simple effet de la peine?"Tu penses vraiment qu'il désirerait que tu meurs bêtement comme cela alors qu'il c'est surement démené pour t'offrir la chance de survivre? Ne sois pas égoïste! Des gens comptent sur toi! Regarde ce garde qui c'est pressé pour t'aider! Notre nouveau monde a besoin de toi tu ne crois pas?" Dit l'inconnue. Mais de quoi se mêlait-elle?Elle ne savait rien et se permettait de la juger.Égoïste? Comme si elle était égoïste... La Rousse n'avait qu'une envie , lui rétorquer : " Vous ne connaissez pas les faits, vous n'étiez pas avec nous, vous ne pouvez savoir... Et pourquoi juger les gens sur des apparences et non pas sur leurs vraies valeurs..." mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Quelques secondes plus tard John ajouta :"Nous sommes une grande famille ici. Beaucoup de personne ont encore besoin de toi. Et sincèrement, pense tu que se serait ce qu'il aurait voulu ?"

Là ce fût trop la Rousse se leva et regarda le Jeune Homme dans les yeux et dit : " John, ma famille je l'ai perdu, ici ce n'est qu'apparence, tout est faux...je n'y crois pas... chacun n'y voit que sa survis, personnellement je me moque de cela... c'est peut-être là mon vrai soucis..." . Pendant qu'elle prononçait ces paroles, John lui fit un garrot. Après tout était-il sincère? ou disait-il cela comme ça? Ne voyait-il que l'intérêt de la survie de l'espèce... Elle ne le savait pas et c'est peut-être ça qui l'intriguait dans l'attitude de John.Par la suite Des cartes tombèrent John les ramassa et les rendit à sa propriétaire."Je vais accompagner Ariane à l'infirmerie. On en parlera après"Il se tourna alors vers elle. Son état ne s'était guère améliorer.Il lui dit:"Ariane, il faut aller à l'infirmerie. Ta blessure est sérieuse. Allez, lève toi et on y va. On pourra parler sur la route si tu veux". Elle le fixa avec un regard interrogatif. Ses doutes se levaient peu à peu... Peut-être était-il tout bonnement ... humain... Elle décida de le suivre et dit à l'étrangère : " Merci"...